Video

Biography: Valentin Sismann
Valentin Sismann est un artiste français travaillant principalement dans les champs de la musique acousmatique, du cinéma expérimental et de lab vidéo. L’un de ses plus importants travaux est In Repetito Religare, un film expérimental réalisé en couple avec Audrey Colard qui a fait sa premièreb lors d'une exposition à The Film Gallery puis a été sélectionné à plusieurs festivals internationaux. Ses pièces acousmatiques ont été jouées à plusieurs festivals en France ainsi qu’à la radio. Depuis, il travaille la vidéo comme avec Plasformes exposée au festivals Light Matter aux États-Unis et CUVO en Espagne tout au long de l'année 2023 et 2024.
Le travail de Valentin Sismann s'articule autour d'une réflexion sur les supports de fixations et de leurs possibilités d'écriture. Il cherche à développer dans ses œuvres, acousmatiques ou vidéo, un langage relatif à ces time-based media, une écriture temporelle invoquant poésie, sémiologie et musicalité.
Description
Vidéo, 4'04'' 4:3, fichier numérique SD, couleur, muet
Anatomie d'une vague est une étude de mouvement, un héritage de la chronophotographie à l'ère de la vidéo. Dans un système de dissection du temps, l'objet étudié est finalement recomposé. Cet objet se confond d'abord avec l'objet filmé, de manière évidente, la vague mais aussi les deux personnages qui l'explorent dans son espace. D'un autre côté, c'est une enquête sur le médium lui-même: la vidéo mais aussi l'archive. De la même manière que l'un de mes autres travaux vidéo Le mystère du collier disparu, il s'agit d'une approche de found footage personnelle interrogeant l'enfance, ici le lien entre mon grand frère et moi.

Valentin Sismann X Lucieter — Anatomie d'une vague

Music

Biography: Lucieter
lucieter plays with atmospheric electronic production with her own vocals and poesy apposed to it. She looks for an emotional and experimental - sometimes dance - music
Description
Aujourd’hui je divague, je dis les vagues. Si Live et mon petit clavier Akai me permettent d’habitude de me recentrer, aujourd’hui ma concentration n’a de visage que dans la divagation. Aujourd’hui, comme tout ces derniers jours, je ne sais plus où je vis, ni de ce que demain sera fait. Aujourd’hui, mon corps tout entier rejette sa réalité, et mon esprit divaguant compose fébrilement assisté de mes mains qui seules semblent se soustraire à la torpeur ambiante. Les vagues me manquent, peut être seraient elle le seul remède à ma divagation.Je m’apprête à les dire, à les transcrire, puis à m’y fondre. Mon seul souhait : que mon corps s’y retrouve, que la musique s’y étende, pour finir sa trajectoire sur les rives espérées d’une autre réalité.