Le travail de
Bérénice Courtin prend comme point de départ point de départ l’étude de la machine électromécanique utilisée par son grand-père résistant polonais Kazimierz Gaca, pour chiffrer et déchiffrer des informations.
Dans sa pratique artistique, elle compare l’utilisation de cette machine au métier à tisser dans lequel elle insère des codes informatiques.
À travers une installation sous forme de métier à tisser collectif, le public est invité à participer à ce dialogue entre artisanat et ère digitale.
Il peut interagir avec des personnages modélisés en 3D et des symboles qui sont projetés après manipulation dans un dia- logue entre la matière et le numérique.
Le tissage permet ainsi d’établir une forme de langage où cohabitent la structure et la symbolique grâce à l’élaboration de motifs pixelisés.